Bien que le trialiste possède deux roues sur son vélo, il adore ne se servir que d’une.

Aussi à l’aise sur la roue arrière que sur la roue avant cette dernière technique nécessite tout de même quelques explications.

Cette technique est à mon avis loin d’être la plus dur à apprendre.

Une bonne partie de la difficulté se trouve dans votre tête. En effet la position à adopter n’a rien de naturel.

Afin de trouver le point d’équilibre sur le vélo il va falloir essayer, beaucoup, et rater, presque autant.

La technique en elle même n’a rien de compliqué, il vas falloir basculer son poids sur l’avant afin de lever l’arrière, et maintenir l’équilibre grâce, tout comme en roue arrière, à des rebonds.

Cependant, au début vous aurez toujours l’impression d’être trop en avant et que vous allez basculer et faire un splendide soleil. C’est normal comme je l’ai dit la position n’est pas naturelle. Les bras doivent être « tendu », les jambes pliées mais attention, l’arrière ne doit pas monter car les jambes sont pliées mais bien car le poids est sur l’avant ! Les épaules, et c’est ce qui fait peur, doivent être au dessus du guidon voir du moyeu avant.

Une fois que vous maitrisez bien la roue avant, vous pouvez vous lancer à essayer de tourner. Il va falloir au moment où vous décollez mettre un petit coup de guidon et de fesse. Tourner n’est pas dur, c’est garder l’équilibre qui complique le mouvement.

Si il vous arrive de trop basculer vers l’avant, pas d’inquiétude, il est tout a fait possible de se rattraper. Si cela n’est pas reflex pour vous, vous avez deux solution :

Au mieux posez le pied arrière au sol vers l’avant du vélo, au niveau de la roue avant.

Au pire éjectez vous du vélo en faisant passer le guidon entre vos jambes.

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